Femmes à la Une
Publié le 21/08/2018
Deux femmes présidentes opposées en coupe de France
Pour le premier tour de la coupe de France de football, le sort avait désigné que l’association sportive valburgeoise (Sainte-Gauburge), qui participera au championnat en division départementale 2, devait recevoir l’amicale sportive gacéenne (Gacé) qui évoluera cette saison en division départementale 1. Jusque-là, une rencontre ordinaire de coupe de France, mais avec une particularité quand-même, les deux clubs sont présidés par des femmes. À sainte-Gauburge, on ne présente plus Léone Rier dans le milieu footballistique ornais : « je suis présidente du club depuis 17 ans. En 2001, il n’y avait plus de volontaire pour reprendre les rênes du club. J’ai alors décidé de reprendre le flambeau pour que le club ne soit pas mis en sommeil et pour que les jeunes puissent continuer à assouvir leur passion qu’est le football. Avant d’être présidente, j’étais déjà au club », confie la présidente valburgeoise.
La même passion pour les deux femmes
Du côté de Gacé, Isabelle Dallet a un peu moins d’expérience puisqu’elle a été élue en juin dernier : « j’ai aussi pris la présidence pour que le club continue à fonctionner malgré les nombreux départs de joueurs et démissions de dirigeants (président, trésorier). L’objectif premier sera de préserver l’ambiance familiale qui règne au club, renforcer l’implication des parents et la communication au sein du club où jouent deux de mes fils que je suit depuis toujours », explique la nouvelle présidente qui pose la question suivante à Léone : « en 17 ans, tu n’as jamais eu de période de découragement ? ». Réponse : « j’ai connu des moments difficiles, mais je ne me suis jamais découragée. Je pense que dans la difficulté, une femme abdique moins facilement qu’un homme ». Voilà la gacéenne rassurée. Concernant le résultat, les deux équipes n’ont pas réussi à se départager (0-0) à la fin du temps réglementaire et prolongations, elles ont dû avoir recours aux tirs aux buts pour une courte victoire de Gacé (4-3). La hiérarchie a ainsi été respectée.
reportage Bernard Meunier